Après deux semaines d’intenses discussions, la 29e Conférence des parties sur le climat (COP 29) à Bakou, en Azerbaïdjan, s’est achevée, ce dimanche 24 novembre, sur des malentendus.
Au terme de débats houleux, un accord sur la finance climatique a été obtenu à l’arraché, au grand dam des pays en développement.
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La déléguée indienne Chandni Raina, a souligné que l’Inde n’acceptait pas cette proposition dans sa forme actuelle. “Ce document est une illusion d’optique”, a-t-elle déclaré, relayant le point de vue des pays les moins développés.
“Les pays développés veulent que nous respections le seuil de + 1,5°C de réchauffement, mais s’opposent à ce que les pays en développement aient les moyens de baisser leurs émissions”, a fait remarquer Diego Pacheco, le chef de de la délégation bolivienne.
300 milliards de dollars
De cette conférence, on retiendra que les pays développés s’engagent au versement de 300 milliards de dollars (287 milliards d’euros) d’aide financière aux pays en développement pour financer leur transition climatique à l’horizon 2035.
Un montant en dessous des attentes des pays les plus pauvres, des ONG et des pays en développement, qui espéraient des sommes deux fois supérieures.
Toutefois, une feuille de route doit produire un rapport pour la COP 30 à Bélem, en novembre 2025 au Brésil, sur la manière d'engranger plus d’argent pour financer le climat. L’objectif est d’obtenir plus d’argent sous forme de dons, alors qu’aujourd’hui 69% de la finance climatique est constituée de prêts.