L'UNRWA, fondée en 1949 à la suite de la première guerre israélo-palestinienne, aide les réfugiés palestiniens / Photo: AFP (AFP)

"Si le financement n'est pas rétabli, l'UNRWA ne sera pas en mesure de poursuivre ses services et ses opérations dans la région, notamment à Gaza, au-delà de fin février", a dit un porte-parole de l'UNRWA.

L'Onu a fait savoir vendredi, sur la base d'informations fournies par Israël, que 12 salariés de l’agence de l'Onu pour les réfugiés palestiniens étaient soupçonnés d'avoir participé à des "actes présumés odieux" le 7 octobre dernier.

Neuf agents ont vu leur contrat résilié, un est décédé et l'identité des deux derniers est en train d'être établie.

De nombreux pays ont décidé en réaction de suspendre leur financement à l'agence onusienne, à l'instar de la France qui a annoncé dimanche ne pas "prévoir de nouveau versement au premier trimestre 2024" et réserver sa décision sur la conduite à tenir "en lien avec les Nations unies et les principaux donateurs".

La liste des pays suspendant leurs dons s'allonge chaque jour: l'Autriche et la Roumanie ont rejoint lundi les rangs des Etats-Unis, de l'Australie, du Canada, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, de l'Italie, des Pays-Bas, de la Finlande, notamment.

L'UNRWA, fondée en 1949 à la suite de la première guerre israélo-palestinienne, aide les réfugiés palestiniens en matière de santé, d'éducation, d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, en Syrie et au Liban.

Son rôle est déterminant dans l'assistance aux populations de la bande de Gaza, sous le feu de l'armée israélienne depuis le 7 octobre dernier.

Agences