Les Etats-Unis ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité qui appelait à une "pause humanitaire" entre le Hamas et Israël. Washington dénonce un texte qui n’évoquait pas le "droit d'Israël à se défendre".
Sur 15 Etats membres du Conseil, 12 avaient pourtant voté pour ce projet initié par le Brésil, deux s'étaient abstenus, dont la Russie.
Des pauses humanitaires dans le conflit (auraient) permis un accès humanitaire complet, rapide, sûr et sans entrave pour les agences des Nations unies et leurs partenaires", plaidait le document.
Cette résolution condamnait également "toute violence" contre les civils.
La Russie avait soumis lundi soir son propre texte, réclamant "un cessez-le-feu immédiat", trois membres permanents l'avaient rejeté (Etats-Unis, France, Royaume-Uni) et le Japon.
"Des pauses humanitaires ne contribueront pas à arrêter l'effusion de sang. Seul un cessez-le-feu pourra le faire", a souligné l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia.
La résolution du Brésil réclamait "de fournir aux populations civiles (de Gaza) des biens essentiels, de manière continue et sans blocage: électricité, eau, carburant, nourriture et médicaments, conformément au droit international humanitaire".
L'eau et la nourriture manquent aux 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza, privés aussi d'électricité, après le siège imposé par Israël depuis le 9 octobre.