Alors qu'Israël poursuit l’évacuation de la population du nord de la bande de Gaza, parallèlement à ses bombardements et ses raids constants, le ministère de la Santé à Gaza a annoncé que 70 % de la population du nord de Gaza sont privés de services de santé.
Vendredi, l'armée israélienne a ordonné à plus d'un million de personnes de quitter le nord de la bande de Gaza vers le sud, en vue d'une prochaine opération terrestre.
L'ordre a été largement condamné. Les Nations unies et d'autres acteurs internationaux ont prévenu que cette mesure conduirait à une catastrophe humanitaire, et les hôpitaux de Gaza ont fait savoir que de nombreux patients n'étaient pas en assez bonne santé pour voyager.
Le blocus israélien strict imposé à Gaza depuis la semaine dernière - coupant l'eau, l'électricité, la nourriture et les produits médicaux - fait également payer un lourd tribut aux prestataires de soins de santé.
Dimanche, le ministère de la Santé à Gaza a recensé 2 329 morts depuis le début des affrontements, un chiffre qui, en l'espace de 8 jours, est plus important que celui enregistré lors de la guerre de 2014 qui a duré 51 jours.
