Des hommages aux victimes ont lieu aujourd'hui dans plusieurs pays d’Asie. Le tsunami a touché l'Indonésie, le Sri Lanka, l'Inde, la Thaïlande et neuf autres pays de l'océan Indien.
À leur vitesse maximale, les déferlantes s'étaient déplacées à près de 800 km/h et avaient atteint jusqu'à 30 mètres de haut. Au total, 226.408 personnes sont mortes le lendemain de Noël.
La province indonésienne d'Aceh a été l’une des plus touchées, 100.000 personnes y ont péri. La grande mosquée Baiturrahman a donné le coup d'envoi d'une série de commémorations sur tout le continent asiatique, avec une sirène longue de trois minutes à l'heure exacte de la catastrophe.
Des prières sont organisées près des fosses communes où ont été enterrées plusieurs milliers de victimes comme à Ulee Lheue, où environ 14.000 disparus reposent.
En Thaïlande, la moitié des 5.000 défunts étaient des touristes. Les commémorations ont commencé à Ban Nam Khem, le village le plus touché du pays. Un mur incurvé en forme de vague est érigé en mémorial et les noms des victimes vont y être apposés.
L’absence de système d’alerte a aggravé la situation
Le nord de l'île de Sumatra a été la zone la plus touchée, 120.000 personnes avaient péri sur un total de 165.708 morts en Indonésie. “J'espère que nous ne vivrons jamais plus une chose pareille", témoigne Nilawati, une Indonésienne de 60 ans ayant perdu son fils et sa mère dans le tsunami.
Les vagues avaient aussi atteint l'Afrique, tuant 300 personnes en Somalie, mais aussi plus d'une centaine aux Maldives.
L’absence d’un système d’alerte à la population a fortement aggravé les conséquences du tsunami.
Dans le monde aujourd’hui, 1.400 stations permettent d’alerter presque en temps réel lorsqu’un tsunami se forme.
Le tremblement de terre avait libéré une énergie équivalente à 23.000 fois la puissance de la bombe atomique d'Hiroshima.