Le Département d'État avait auparavant réitéré son rejet des appels à un cessez-le-feu à Gaza, arguant qu'une telle initiative donnerait au Hamas l'occasion de se regrouper et de se préparer à de nouvelles attaques contre Israël.
"Tout cessez-le-feu permettra au Hamas de prendre du repos, de se réorganiser et de préparer de nouvelles attaques terroristes contre Israël", a affirmé Matthew Miller, porte-parole du Département d'État, lors du point de presse quotidien.
La semaine dernière, les États-Unis ont essuyé des critiques pour avoir opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies demandant des "pauses humanitaires" dans le conflit israélo-palestinien en cours, afin d'acheminer de l'aide à Gaza.
Au début du conflit, le Secrétaire d'État Antony Blinken a supprimé un message sur les réseaux sociaux dont un passage indiquait qu’il recommandait un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans le conflit actuel.
Miller a expliqué la suppression du message sur la plateforme X en déclarant que "le tweet était mal formulé, il ne reflétait pas la situation de manière appropriée".