Les entreprises allemandes spécialisées dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’automobile comme Volkswagen, Bosch, Siemens... s'intéressent de plus en plus au marché algérien.
Cela se reflète dans les rencontres ces derniers temps entre les principaux responsables des secteurs énergétiques des deux pays.
Ainsi, Noureddine Yassa, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, chargé des énergies renouvelables, a reçu dimanche à Alger le directeur de Bosch pour l’Afrique, Markus Thill.
Lors de cet échange, le responsable algérien a souligné “l’importance de bénéficier de la technologie et de l’expertise allemande pour développer le secteur énergétique en Algérie, conformément à la stratégie du pays visant à réaliser la transition énergétique et à promouvoir le développement durable”, rapporte le site internet de TSA.
Les deux parties ont également évoqué “les opportunités de partenariat et d’investissement dans l’énergie, les énergies nouvelles et renouvelables, l’hydrogène vert et ses dérivés comme l’ammoniac et le méthanol, et les technologies de réduction de l’empreinte carbone”.
De son côté, Sonelgaz, la compagnie algérienne d’électricité et de gaz, a annoncé la signature d’un protocole d’accord avec la firme allemande Siemens Energy.
À noter que l’Algérie et l’Allemagne sont partenaires dans l’ambitieux projet SoutH2 Corridor, qui vise à acheminer chaque année 4 millions de tonnes d’hydrogène vert produit en Algérie vers l’Allemagne, en passant par la Tunisie, l’Italie et l’Autriche.
Volswagen et l’industrie automobile algérienne
Outre la coopération énergétique, les investisseurs allemands sont aussi intéressés par l’industrie automobile. Des responsables de Volswagen sont attendus ce mois-ci à Alger. Il pourrait être question du retour de ce constructeur automobile dans le pays.
Présente en Algérie en 2017, l’entreprise allemande avait dû fermer son usine en 2021, du fait du retrait des avantages fiscaux qui accompagnaient son installation dans le pays.