Les tensions ont abouti à un conflit armé entre des fractions du PKK/YPG-SDF, soutenues par la coalition mondiale dirigée par les États-Unis contre Daesh, et le Conseil militaire de Deir Ezzor en raison des pratiques hégémoniques de l'organisation terroriste.
"Les affrontements ont fait de nombreuses victimes et blessés dans les deux camps. L'inclinaison de l'organisation pour la violence et la répression dans la résolution des problèmes au cours de cette période a contribué à l'augmentation du nombre de victimes", ont déclaré des sources de sécurité vendredi.
La position protectrice des États-Unis à l'égard de l'organisation terroriste au cours de ces événements a “renforcé le PKK/YPG-SDF et a provoqué une réaction négative importante parmi les tribus arabes”, d’après la source qui souligne que les violences perpétrées par le PKK/YPG-SDF contre la population locale dans l'est de l'Euphrate ont atteint des "niveaux inquiétants".
Cibler les civils
En plus d'opprimer les tribus arabes, l'organisation terroriste PKK/YPG-SDF poursuit ses attaques dans les zones de désescalade en Syrie. Le groupe terroriste a lancé de multiples attaques au mortier et à la roquette sur les zones tenues par l'opposition vendredi, causant la mort de six personnes, dont cinq enfants.
"Les crimes du PYD/YPG-SDF documentés dans les rapports de l'ONU, tels que le recrutement forcé de mineurs, les détentions arbitraires de civils et les déplacements forcés de civils, ont atteint un niveau inacceptable", a indiqué la source rappelant que "les tentatives actuelles du groupe terroriste pour dominer les ressources naturelles de la Syrie et sa population sont inacceptables”.
Les activités de l'organisation terroriste PKK/YPG-SDF constituent la menace la plus importante pour l'intégrité territoriale et la stabilité de la Syrie.
"Les récents affrontements et attaques visant des civils soulignent que la rhétorique de l'organisation terroriste sur la 'fraternité des peuples' n'est en réalité qu'un exemple de la violence qu'elle inflige à la population locale", selon la même source.
Conflit intense
Plus tôt dans la journée de vendredi, des sources locales ont déclaré que des tribus arabes armées de Jarablus avaient lancé une opération pour chasser complètement l'organisation terroriste de la région, dont la majeure partie est sous le contrôle des forces d'opposition et certaines parties occupées par l'organisation terroriste PKK/YPG.
Les terroristes du PKK/YPG ont été chassés de la zone après de violents affrontements.
L'organisation terroriste, qui poursuit son occupation dans les parties nord du district de Manbij, a ensuite lancé une attaque contre le village dans la région de Jarablus, qui a tué six personnes et en a blessé huit autres. En réponse à l'attaque contre les civils, les tribus arabes ont utilisé des armes lourdes pour cibler les positions du PKK/YPG.
Le conflit armé s'est depuis lors intensifié avec les tribus arabes dans la zone de Deir Ezzor, occupée par le PKK/YPG, dans l'est de la Syrie.
La Turquie suit les événements avec "inquiétude”
Ankara a déclaré qu'elle suivait de près les récents affrontements entre les branches du groupe terroriste PKK/YPG et certains éléments tribaux arabes dans la campagne de la province orientale syrienne de Deir Ezzor avec "inquiétude".
"Le développement récent est la nouvelle manifestation des tentatives du PKK de dominer les Syriens en appliquant la violence et la pression sur eux et en violant leurs droits humains fondamentaux", a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué vendredi.
"Nous espérons que les partisans du PKK, qui cherchent à dissimuler leurs objectifs et leurs intentions sous le prétexte de la lutte contre Daesh, verront sans plus tarder le vrai visage du PKK et ne causeront pas de nouvelles souffrances aux peuples de la région, y compris les Kurdes syriens", a ajouté le ministère.
Les récents événements ont une fois de plus mis en évidence que le PKK/YPG-SDF ne représente pas les droits des Kurdes et des Arabes syriens et se transforme volontiers en une organisation oppressive, recourant au terrorisme en toutes circonstances.
Au cours de sa campagne de terreur de plus de 40 ans contre la Turquie, le PKK (et sa branche syrienne YPG), inscrit sur la liste des organisations terroristes par la Turquie, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union européenne, a été responsable de la mort de près de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.