Plus de 1,7 million de Palestiniens ont dû quitter leurs maisons dans la bande de Gaza fuyant les bombardements israéliens. Photo: AA  (Others)

Ce 15 mai 2024 est un jour spécial pour les Palestiniens qui continuent de subir le feu nourri des bombardements israéliens dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Une situation qui entraîne le déplacement des dizaines de milliers de gazaouis en quête d’une improbable sécurité dans l’enclave, réduite à un champ de ruine.

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Le 15 mai 1948 marque en effet la commémoration de la Nakba, la "Catastrophe" que fut pour eux la création d'Israël en 1948.

Durant la Nakba, environ 760.000 Palestiniens ont fui ou ont été violemment chassés de chez eux pour se réfugier dans les pays voisins ou ce qui allait devenir la Cisjordanie et la bande de Gaza, selon l'ONU.

"Gaza ne s'agenouillera pas devant les chars et les canons", ont scandé mardi des Palestiniens, venus par milliers à une marche annuelle dans les ruines de villages du nord d'Israël dont les habitants arabes ont été chassés en 1948.

Dans la bande de Gaza, assiégée et ravagée par les bombardements israéliens, la population civile, déplacée plusieurs fois depuis le début de la guerre, est de nouveau sur les routes pour tenter de trouver un refuge, même si l'ONU affirme qu"il "n'y a pas d'endroit sûr à Gaza".

L'AFP a constaté dans la nuit des bombardements israéliens dans le centre et l'est de Rafah, ville située à la frontière égyptienne, menacée d'une offensive d'envergure et où s'entassent des centaines de milliers de Palestiniens, en grande majorité des déplacés.

Dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire, au moins cinq personnes, dont une femme et son enfant, ont été tuées et d'autres blessées mardi soir dans deux frappes aériennes israéliennes, selon la défense civile palestinienne.


TRT Français et agences