La branche militaire du Hamas affirme qu'Israël a commis un” crime de guerre complexe” dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza, et que cela nuirait aux captifs israéliens.
Le porte-parole des Brigades Qassam, Abu Obaida, a déclaré dans une déclaration sur Telegram : “Ce que l'ennemi sioniste a perpétré dans la région de Nuseirat, au milieu de Gaza, est un crime de guerre complexe, et les premiers à en souffrir ont été ses prisonniers".
Il a ajouté : "En commettant d'horribles massacres, l'ennemi a pu libérer certains prisonniers, mais en même temps, il en a tué certains au cours de l'opération".
Samedi soir, des milliers d'Israéliens sont descendus dans les rues de Tel-Aviv, comme toutes les semaines, pour exiger du gouvernement un accord afin de ramener les otages en Israël, a constaté un journaliste de l'AFP. Sur le grand écran, des images des otages libérés étaient diffusées, sous les applaudissements de la foule, brandissant des drapeaux israéliens.
Samedi, les forces israéliennes ont secouru quatre otages détenus à Gaza tandis que plus de 274 Palestiniens ont été tués dans des frappes aériennes dans la même zone, selon des responsables palestiniens dans l'enclave. Cette offensive a été désignée comme étant l'une des attaques israéliennes les plus sanglantes de la guerre.
Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a affirmé, samedi, que la "résistance" allait "continuer" après l'assaut de l'armée israélienne dans un camp de la bande de Gaza, qui a fait au moins 274 morts, selon le mouvement de libération palestinien.
"Notre peuple ne se rendra pas et la résistance va continuer à défendre nos droits face à cet ennemi criminel", a déclaré dans un communiqué M. Haniyeh, chef politique du Hamas basé au Qatar. Il s'est exprimé après l’opération de l'armée israélienne dans le centre de la bande de Gaza qui a permis la libération de quatre otages retenus à Gaza, selon Israël.
La guerre brutale d'Israël contre Gaza, qui en est maintenant à son 247e jour, a tué 37 084 personnes –dont 71% sont des femmes, des enfants et des nourrissons– et en a blessé 83 680, dont plus de 10 000 seraient enterrés sous les décombres des maisons bombardées.
Lire aussi: Israël: "la libération des otages passe par la fin de la guerre à Gaza"