Dans une déclaration conjointe, le groupe a exprimé un soutien sans réserve à Guterres et dénoncé la décision prise par le ministre des Affaires étrangères israélien, Yisrael Katz.
Selon les signataires, cette décision nuit au mandat de l’ONU.
"Au Moyen-Orient, cela risque de retarder encore davantage la fin des hostilités et de compromettre l’établissement d’un chemin crédible vers une solution à deux États, avec un État de Palestine et un État d’Israël vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies", précise la déclaration.
Les 104 nations ont réaffirmé leur plein soutien et leur entière confiance dans l’action de Guterres.
"Nous sommes convaincus de son engagement envers la paix et la sécurité, ainsi que de son attachement au droit international, y compris la promotion du respect du droit humanitaire international et des résolutions pertinentes des Nations Unies sur la situation au Moyen-Orient", souligne le texte.
Le groupe a également insisté sur l’importance de respecter le leadership de l'ONU et sa mission.
"Nous appelons toutes les parties à s’abstenir d’actes susceptibles de compromettre le rôle essentiel des Nations Unies dans la résolution des conflits, et à privilégier les initiatives qui favorisent une solution pacifique et durable à la crise au Moyen-Orient", ajoute-t-il.
Israël a récemment déclaré Guterres "persona non grata", lui interdisant l'entrée sur son territoire. Cette décision fait suite à l’appel du Secrétaire général pour une désescalade immédiate des tensions dans la région.
Israël a reproché à Guterres de ne pas avoir explicitement nommé l’Iran ni condamné clairement Téhéran pour son rôle présumé dans les récents tirs de roquettes.
Guterres avait condamné l’escalade de la violence au Moyen-Orient et appelé à un cessez-le-feu immédiat, mais sans mentionner directement l’Iran.