"C'est l'heure de la revanche ! Les criminels sont tenus responsables de leurs attaques odieuses", a annoncé le ministère turc de la Défense indiquant que l’opération aérienne vise les terroristes du PKK/YPG dans les régions du nord des deux pays.
"Conformément à nos droits de légitime défense découlant de l'article 51 de la Charte des Nations unies, l'opération aérienne Griffe-Epée est menée dans les zones utilisées comme base par les terroristes dans leurs attaques contre notre pays", a précisé le ministère.
Dans le nord de l'Irak, les forces de sécurité turques ont mené l'opération, ciblant les refuges du PKK dans les régions de Metina, Zap et Avasin-Basyan.
Des sources locales ont confirmé que les régions syriennes d'Azaz, de Tall Rifaat, de Tall Abyad et d'Ayn al Arab, où le PKK/YPG se cachent, ont été bombardées par des avions turcs lors de la nouvelle opération.
Cette opération survient après que la police turque a arrêté la principale suspecte de l'attentat terroriste perpétré dans l'avenue Istiklal, Alham Albashir, une femme syrienne qui a avoué travailler pour le PKK/YPG et a également admis avoir posé la bombe.
L'attentat perpétré dans l'une des avenues les plus fréquentées a été la plus meurtrière en cinq ans et a évoqué les souvenirs d'une vague d'attentats à la bombe dans tout le pays de 2015 à 2017 menés par des groupes terroristes PKK et de Daech.
Le tribunal d'Istanbul a placé 17 suspects en détention provisoire pour "atteinte à l'unité nationale" et "homicide volontaire".
Au cours de sa campagne terroriste de plus de 35 ans contre la Turquie, le PKK, classé comme organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l'Union européenne, a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.
Le YPG constituant sa branche syrienne, le groupe terroriste PKK utilise souvent des bases dans le nord de l'Irak et de la Syrie, de l'autre côté de la frontière sud de la Turquie, pour se cacher et planifier des attaques terroristes en Turquie.