Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s’est engagé à œuvrer pour hisser la Turquie au rang des 10 plus grandes puissances au monde, lors d’une allocution prononcée en vue de présenter sa vision du "Siècle de la Turquie.”
"Avec le Siècle de la Turquie, nous placerons notre pays parmi les 10 plus grandes puissances du monde", a déclaré le président Erdogan, qui a présidé une cérémonie organisée à Ankara.
"Nous voulons, à une période où le monde fait face à des défis vitaux, faire un bon départ dans ce nouveau siècle de notre République", a souligné Erdogan, faisant référence au centenaire de la création de la République de Turquie qui sera célébré en 2023.
Erdogan assure que "Le Siècle de la Turquie" sera le nom des politiques d'unité, d'intégration et de tolérance face à celles de l'identité, de la polarisation et du déni.
"Un musulman qui a été exclu à cause de sa foi, un Kurde qui a été discriminé à cause de sa langue, un Alévi qui a été opprimé à cause de sa pratique, le chrétien et le Juif, les fils de cette terre, qui ont été soumis à l'injustice, bref, quiconque a été soumis à la tutelle dans ce pays, nous avons soutenu leur lutte, compensé leurs pertes", a-t-il souligné.
A ce propos, Erdogan a exprimé sa détermination à associer la jeunesse turque dans la volonté de bâtir le futur du pays.
Le président Erdogan a assuré, par ailleurs, que l'une des priorités pour atteindre cette vision sera de munir la Turquie d'une nouvelle Constitution entièrement civile.
"Apporter à notre pays une nouvelle Constitution, le produit de la volonté nationale, est l'un des premiers objectifs de notre vision du Siècle de la Turquie", a-t-il affirmé.
Énumérant les réalisations accomplies au cours des vingt dernières années, Erdogan s’est félicité de la réputation dont jouit la Turquie actuellement sur la scène internationale, grâce à sa politique étrangère équilibrée.
“Nous allons partager bientôt avec la nation la joie de bonnes nouvelles en matière d’énergie”, a-t-il annoncé, faisant référence aux travaux de prospections en cours dans la mer Noire qui ont couvert 540 milliards de mètres cubes.
A cet égard, il a rappelé que la Turquie se chargera de distribuer le gaz russe vers l’Europe via TurkStream.