Un véhicule militaire israélien opère en Syrie, près de la ligne de cessez-le-feu entre le plateau du Golan occupé par Israël et la Syrie / Photo: Reuters (Reuters)

Les Émirats arabes unis ont mis en garde que cette décision entraînerait une augmentation des tensions et une escalade dans la région.

Le ministère des Affaires étrangères a souligné que cette décision constitue une étape vers la perpétuation de l'occupation et une violation du droit international et des réglementations internationales.

Les Émirats arabes unis ont également exprimé leur engagement en faveur de l'unité, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de la Syrie, soulignant leur soutien à la préservation de ces principes.

Les Émirats arabes unis ont également exprimé leur ferme opposition à toute action ou activité visant à modifier le statut juridique des hauteurs du Golan occupé et menaçant la sécurité, la souveraineté et la stabilité de la Syrie.

L’Arabie Saoudite a de son côté réitéré, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, sa condamnation des actions menées actuellement par Israël "pour saboter les possibilités de sécurité et de stabilité de la Syrie".

Riyad a appelé la communauté internationale à condamner les violations israéliennes et a souligné la nécessité de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie.

"Le Golan est une terre arabe syrienne occupée", a souligné le ministère.

A Doha la décision israélienne a été qualifiée de "nouvel épisode d'une série d'agressions israéliennes sur les territoires syriens et de violation flagrante du droit international". Le ministère des Affaires étrangères qatari a souligné "la nécessité urgente pour la communauté internationale d'assumer ses responsabilités juridiques et morales".

Le ministère égyptien des Affaires étrangères a, quant à lui, affirmé que la décision israélienne est une "violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Syrie".

"Ces projets reflètent une fois de plus le manque de volonté d'Israël de parvenir à une paix juste dans la région", a indiqué le ministère.

L'Égypte a déclaré que l'expansion continue d'Israël, qui s'empare de terres arabes et modifie la composition démographique des territoires occupés, constitue une violation flagrante du droit international.

Elle a appelé les parties internationales actives et le Conseil de sécurité des Nations unies à assumer leurs responsabilités en rejetant ces violations de la souveraineté syrienne et en mettant fin aux activités de colonisation israéliennes.

Colonies sur le plateau du Golan

Dimanche, le gouvernement israélien a approuvé à l'unanimité un plan proposé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu visant à renforcer la construction de colonies israéliennes sur le plateau du Golan, avec un budget supérieur à 40 millions de shekels (11,2 millions de dollars).

Le plateau du Golan est un territoire syrien occupé par Israël depuis la guerre de 1967 au Moyen-Orient.

Actuellement, environ 50 000 personnes vivent dans le Golan syrien occupé, dont la moitié sont des colons israéliens, tandis que l'autre moitié est composée de Druzes, d'Alaouites et d'autres, selon le quotidien israélien Haaretz.

Il y a 33 colonies juives dans le Golan occupé, incorporées dans ce qu'on appelle le Conseil régional du Golan.

Bachar Al-Assad, qui a dirigé la Syrie d'une main de fer pendant près de 25 ans, a fui en Russie le 8 décembre, après que des groupes anti-régime ont pris le contrôle de la capitale, Damas. Cette prise de contrôle est intervenue après que les combattants de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) se sont emparés de villes clés du pays au cours d'une offensive rapide qui a duré moins de deux semaines.

Profitant de la chute d'Al-Assad, Israël a intensifié ses frappes aériennes contre des sites militaires dans toute la Syrie, en violation flagrante de la souveraineté du pays.

Israël a également déclaré l'effondrement d'un accord de désengagement conclu en 1974 avec la Syrie et a déployé ses forces dans la zone démilitarisée du plateau du Golan, une décision largement condamnée par les Nations unies et plusieurs pays arabes.

TRT Français et agences