La flottille humanitaire “Maghreb Soumoud” en route pour Gaza, initialement attendue au large cette semaine, ne lèvera finalement l’ancre que mercredi depuis la Tunisie. C’est la deuxième fois que son départ est reporté, selon les organisateurs.
Baptisée “Flottille de la liberté”, l’initiative rassemble plusieurs navires chargés d’aide humanitaire et de militants internationaux déterminés à briser le blocus imposé à Gaza par Israël. Leur objectif : acheminer vivres et médicaments directement vers l’enclave palestinienne assiégée.
Si les organisateurs n’ont pas détaillé toutes les raisons de ce nouveau report, ils évoquent notamment des contraintes logistiques.

Le départ de la flottille avait déjà été reporté, notamment en raison des conditions météorologiques.
Ce nouveau report intervient dans un contexte marqué par les menaces répétées d’Israël contre ce type d’initiatives. Dans le passé, plusieurs flottilles ont été interceptées en haute mer, parfois par la force, alimentant les critiques contre Tel Aviv.
À Gaza, la situation humanitaire est jugée catastrophique par les organisations internationales. Après des mois de bombardements, l’enclave est plongée dans la pénurie : hôpitaux détruits ou surchargés, manque de médicaments, coupures d’électricité, accès limité à l’eau potable et près de deux millions de personnes dépendant directement de l’aide humanitaire. Dans ce contexte, l’arrivée de la flottille est perçue par ses organisateurs comme un acte de solidarité vitale autant que comme un geste politique.