"La Suède montre sa volonté de ne pas se plier aux impositions faites par les organisations terroristes, en particulier le PKK", a-t-il déclaré dans un article publié dans le journal suédois Aftonbladet.
Précisant que la visite du Premier ministre Ulf Kristersson à Ankara doit être considérée comme une opportunité historique pour l'adhésion de la Suède à l'OTAN, Altun a ajouté que la Turquie évaluera cette demande d'adhésion à l’aune de la prise de mesures concrètes dans le cadre du mémorandum signé à Madrid.
Altun a rappelé que la Turquie a demandé à la Suède de supprimer toutes sortes de restrictions sur le secteur de la défense turque. "Il est clair qu'il serait incohérent que le secteur de la défense turc, qui contribue à la sécurité de l'OTAN, soit soumis à des restrictions par un État souhaitant rejoindre l'OTAN", a-t-il déclaré.
Pour Altun, "le deuxième problème est le malaise ressenti lorsque des organisations terroristes qui ont tué des dizaines de milliers de citoyens turcs innocents continuent leurs activités de financement, de propagande et de recrutement en Suède".
En tant qu'observateur des médias suédois, Altun, a expliqué trouver la qualité et le niveau de nombreux commentaires et informations sur la Turquie alarmants.
"Nous constatons que certains commentaires qui tentent de heurter la sensibilité de la Turquie dans la lutte contre le terrorisme et la personne du président Recep Tayyip Erdogan ne visent pas à informer le public suédois. Par exemple, Il est surprenant que ceux qui pensaient que parler kurde à la télévision d'État suédoise dérangerait la Turquie ne sachent pas que le président Erdogan a levé les interdictions auxquelles étaient confrontés les Kurdes et a ouvert une télévision d'État diffusant en kurde, a-t-il conclu.