Le ministère de la Santé libanais a fait état de huit morts et 59 blessés.
L’explosion a eu lieu près de la mosquée al Qaem dans le quartier al Jamous dans la banlieue sud de Beyrouth.
Israël a revendiqué ce vendredi une “frappe ciblée” sans en préciser la nature. Elle aurait visé selon la presse israélienne Ibrahim Aqil, chef des opérations d’une unité d’élite du Hezbollah.
Si son décès est confirmé, le Hezbollah perd le numéro 2 de sa formation militaire. Le 30 juillet dernier, une frappe similaire dans cette même banlieue avait tué le chef militaire du Hezbollah, Fouad Chokr.
Le mouvement libanais n’a pas encore confirmé l’information.
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Les tirs à la frontière s’intensifient
Dans le même temps, les échanges de tirs se sont multipliés à la frontière israélo-libanaise pendant toute la journée. Selon l’armée israélienne, 140 roquettes auraient été tirées du Liban vers Israël à la mi-journée. Le Hezbollah a revendiqué pour sa part des tirs de roquettes sur six sites militaires israéliens, dont une base des renseignements israéliens qu'il accuse d'être à l'origine des "assassinats".
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé qu’il retardait son départ prévu aux États-Unis en raison de la situation dans le nord du pays, a annoncé un responsable israélien.
Après les deux séries d’explosions de bipers et de talkies-walkies qui ont fait 37 morts et 3000 blessés mardi et mercredi, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a promis "un terrible châtiment à Israël".
Israël n'a pas officiellement revendiqué les explosions de ces appareils de communication qui ont eu lieu en début de semaine.