Le dirigeant conservateur, farouche critique des trains de sanctions imposées à Moscou depuis 2014, en lien avec l'Ukraine, et depuis l’offensive russe en Ukraine, a tenu ces propos la semaine dernière lors d'une réunion à huis clos de son parti (Fidesz), précise RFE/RL.
Un porte-parole du chef du gouvernement hongrois s'est refusé à tout commentaire. Reuters n'a pas été en mesure de vérifier la véracité de ces déclarations.
Selon des participants à la réunion s'exprimant sous le sceau de l'anonymat, Viktor Orban a reconnu que les chances de bloquer un accord sur la reconduction pour six mois des sanctions étaient minces, mais il a dit fonder des espoirs en une victoire de la droite aux élections générales italiennes du 25 septembre.
Une allusion, semble-t-il, à la possible accession au pouvoir de Giorgia Meloni, dirigeante du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia, qui a des liens étroits avec le Fidesz de Viktor Orban.
Budapest, qui entretient des relations qu'elle qualifie de "pragmatiques" avec Moscou, juge les sanctions économiques de l'UE destructrices pour l'économie européenne.