Le gouvernement burkinabè indique avoir fait un exposé du chronogramme détaillé de la transition avec comme indicateurs majeurs le niveau de sécurisation du territoire et la réponse à la crise humanitaire et réitéré son appel à la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO pour un appui conséquent à la mobilisation de ces ressources.
"Le gouvernement s’est montré disposé à parvenir, avec la CEDEAO, à une durée consensuelle de la transition. Cette durée consensuelle entre les deux parties devra s’inscrire dans le cadre d’un compromis dynamique", indique le communiqué.
Pour la mise en œuvre de ce "compromis dynamique", le Facilitateur a proposé au gouvernement la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation.
Issoufou a salué la disponibilité du président burkinabè et son gouvernement pour leur "ouverture au dialogue" et a réitéré ses sincères remerciements aux autorités ainsi qu’au peuple burkinabè pour l’accueil chaleureux dont il a bénéficié durant son séjour.
Le gouvernement burkinabè a réitéré son appel à une levée de la suspension du Burkina Faso des instances de la CEDEAO.
Depuis le coup d'État du 24 janvier dernier, le Burkina Faso a été suspendu des instances de la Communauté économique des États de l'Afrique de l’Ouest.
Dans le cadre de la facilitation du dialogue entre le gouvernement du Burkina Faso et la CEDEAO, Mahamadou Issoufou, ancien président de la République du Niger, a effectué, du 1er au 2 juillet 2022, une mission au Burkina Faso.
Issoufou fera le point ce dimanche 3 juillet aux chefs d'État et de gouvernement de la Cédéao lors du sommet qui s’ouvre à Accra au Ghana.