“Bledardeluxe” c’est sous ce pseudo que cet algérien de 31 ans s’est fait connaître.
Ce n’est pas sous ce nom qu’Imad Tintin, autre sobriquet de l’influenceur, se présente devant le juge des comparutions immédiates ce lundi mais ce sont bien de ses vidéos publiées sur TikTok qu’il sera question.
Il devra répondre de “provocation directe à un acte de terrorisme commise au moyen d’un service de communication au public en ligne”.
Arrivé en France en 2021, il a publié depuis fin décembre plusieurs vidéos où il appelle ses abonnés à “brûler vif, tuer et violer sur le sol français” notamment les Algériens qui critiquent l’Algérie. Les appels à la violence de Doualemn, le troisième influenceur arrêté dimanche à Montpellier, vont dans le même sens. Il s’est emporté contre un Algérien anti-régime incitant ses abonnés à le “tuer et à le faire souffrir”.
Zazouyoussef a été placé en détention provisoire
L’influenceur algérien “Zazouyoussef” qui appelait sa communauté à commettre des attentats en France sera jugé le 24 février par le tribunal correctionnel de Brest pour “apologie publique d’un acte de terrorisme”. Il a été placé en détention provisoire.
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Arrivé en France en 2020, Le jeune homme était sous OQTF (Obligation de quitter le territoire français). Son titre de séjour n’a pas été renouvelé parce qu’il a été condamné à un an de prison pour la dégradation d’un complexe sportif à Brest lors des émeutes urbaines qui ont suivi la mort de Nahel en 2023.
Les trois hommes encourent jusqu’à 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende pour leurs vidéos dont l’existence a été signalée aux autorités françaises par Chawki Benzehra, un activiste politique algérien réfugié en France. Celui-ci a porté plainte vendredi à Lyon pour des menaces proférées contre lui par Imad Tintin.
Trois autres influenceurs franco-algériens sont dans le collimateur de la justice dans la région lyonnaise a indiqué ce lundi la Préfecture du Rhône. Ces trois personnes ont également fait des appels à la violence envers d'autres personnes. L'un deux s'est fait menaçant en indiquant que la diaspora algérienne était comme des "soldats dormants" prêts à devenir "des martyrs" pour défendre l'Algérie.