Le drapeau français a été hissé sur le bâtiment de l’ambassade de France à Damas, pour la première fois depuis le 6 mars 2012, suite au renversement du régime de Bachar Al-Assad.
L’ambassade française avait fermé sur décision du président Nicolas Sarkozy, pour protester contre la répression violente par le pouvoir de Bachar Al-Assad du soulèvement populaire pacifique.
Elle avait alors mis à l'abri les employés de l'ambassade, brûlé ou emporté des tonnes d’archives, et détruit à la hache les ordinateurs.
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Le dernier garde avait baissé le drapeau français, l'avait plié et avait fermé l’ambassade de l’intérieur avant de sauter par le mur, selon un journaliste de l'AFP qui était sur place.
Au départ prudentes, les chancelleries occidentales multiplient les démarches pour établir un contact avec le nouveau gouvernement de transition en Syrie, depuis la chute de Bachar Al-Assad le 8 décembre.
L'Union européenne a annoncé l'envoi d'un représentant à Damas, Londres y a également dépêché une délégation officielle et des diplomates allemands vont mener, ce mardi, des premiers entretiens avec les représentants du gouvernement de transition, selon le ministère allemand des Affaires étrangères.
"Paris aux côtés des Syriens"
Une délégation française conduite par l’envoyé spécial pour la Syrie, Jean-François Guillaume, est arrivée ce mardi 17 décembre à Damas.
"La France se prépare à être aux côtés des Syriens dans la durée", a déclaré l'envoyé spécial français à des journalistes dont l'AFP.
Il a indiqué être venu à Damas "dans un cadre aussi de prise de contact avec les autorités de fait", exprimant l'espoir que "la période de transition" sera "pacifique".