Salwan Momika et Salwan Najem ont piétiné un exemplaire du Coran avant d’y mettre le feu, comme ils l'avaient fait lors d'une précédente manifestation devant la principale mosquée de Stockholm fin juin, suscitant l'indignation et la condamnation de plusieurs pays musulmans.
Le Danemark et la Suède ont connu plusieurs incidents ces dernières semaines au cours desquels des exemplaires du Coran ont été brûlés ou autrement profanés.
Le gouvernement danois a déclaré dimanche qu'il chercherait à trouver un "outil juridique" qui pourrait permettre aux autorités d'intervenir dans le cas de telles profanations, si elles estiment que ces actes sont susceptibles d'entraîner "des conséquences négatives importantes pour le Danemark, notamment en matière de sécurité".
"Le fait que nous signalions à la fois au Danemark et à l'étranger que nous y travaillons contribuera, espérons-le, à désamorcer les problèmes auxquels nous sommes confrontés", a déclaré lundi le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, à la suite d'une réunion avec les membres influents du Parlement chargés de la politique étrangère.
Les pays nordiques ont déploré les actes de profanation du Coran mais ne peuvent l'empêcher en vertu des lois constitutionnelles protégeant la "liberté d'expression".
Cependant, les deux gouvernements ont maintenant déclaré qu'ils envisageaient des changements juridiques à même de permettre aux autorités d'empêcher de nouveaux actes d’autodafé du Coran dans des situations particulières.
Le gouvernement suédois a déclaré ce mois-ci qu'il examinait une solution similaire mais les partis de droite des deux pays ont dénoncé ces initiatives.