À dix jours du second tour d'une élection présidentielle qui oppose la candidate d'extrême droite Marine Le Pen au président sortant Emmanuel Macron, les manifestations d'étudiants sont un autre signe que le président ne peut plus compter sur le rejet massif de l'extrême droite par les électeurs.
Devant la Sorbonne, où de nombreuses révoltes étudiantes se sont déroulées, notamment les événements de Mai 68, quelques centaines d'étudiants s'étaient rassemblés.
"On est fatigué de toujours devoir voter par dépit, voter pour le moins pire, c'est ce qu'exprime vraiment cette révolte plus que 'Ni Macron ni Le Pen", a expliqué Anais Jacquemars, une étudiante en philosophie âgée de 20 ans.
Tous les candidats de gauche ont été éliminé au premier tour de l'élection présidentielle, dimanche 10 avril. Plusieurs étudiants ont déclaré qu'ils préféreraient s'abstenir plutôt que voter pour Emmanuel Macron afin d'empêcher Marine Le Pen d'accéder à la présidence.