D’abord celle, déjà connue, du 21 novembre, au lendemain des négociations annuelles obligatoires (NAO) qui s’annoncent difficiles.
Les organisations prévoient, de surcroît, une grève reconductible par période de 24 heures à partir du 11 décembre, à deux semaines seulement de Noël et à dix jours des vacances scolaires, précise Le Parisien.
Les quatre syndicats se sont mis d’accord “assez facilement” sur la date et la forme du mouvement.
“Le gouvernement ou la direction ne pourra pas dire que c’est la faute de quelques syndicalistes ou d’organisations extrêmes. Nous sommes tous sur la même longueur d’onde et prêts à aller jusqu’au bout”, souligne une source syndicale citée par le même média.
Les organisations cheminotes espèrent, elles, mobiliser largement dans toutes les entités de la SNCF et dépasser les taux de grévistes, assez bas, observés pendant la réforme des retraites, par exemple, indique le média français.
S'agissant des revendications, les syndicats s’opposent fermement au “démantèlement” de Fret SNCF, scindé en deux entités et avec le transfert de certaines de ses activités à ses concurrents, à la suite de l’ouverture d’une enquête de la commission européenne pour des aides publiques illégales.
Le choix du précédent gouvernement a été entériné par le nouveau. Les syndicats demandent, a minima, un moratoire jugeant que “rien n’est prêt” alors que la liquidation de l’actuelle structure doit être prononcée au 1er janvier, selon la même source.
Les syndicats dénoncent également “la privatisation dans les activités TER, Transilien et Intercités”, avec l’ouverture de filiales pour répondre aux appels d’offres, ainsi que “l’éclatement de SNCF Réseau”, précise encore Le Parisien.