Ces frappes aériennes sont les premières sur la Syrie depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël.
Selon une source militaire syrienne citée par les médias d'Etat, des frappes aériennes "simultanées" ont été menées par "l'ennemi israélien" sur les aéroports de la capitale et de la deuxième ville de Syrie.
Les frappes ont "endommagé les tarmacs des deux aéroports, les mettant hors service".
Ces raids sont intervenus alors que le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a entamé jeudi en Irak une tournée régionale qui doit le mener en Syrie et au Liban.
Ils surviennent quelques heures après un appel téléphonique du président iranien Ebrahim Raïssi à son homologue syrien Bachar al-Assad qui est son allié.
M. Raïssi a demandé aux "pays musulmans et arabes" de "se coordonner" pour "stopper les crimes" d'Israël, alors que la bande de Gaza sous le contrôle du Hamas est sous le coup depuis samedi de bombardements israéliens qui ont fait plus de 1.300 morts selon les autorités locales.
Mardi, pour la première fois depuis le début de l'opération du mouvement palestinien, l'armée israélienne avait annoncé avoir tiré des obus sur la Syrie à partir du plateau du Golan en riposte à des "tirs" de projectiles sur ce territoire occupé par Israël depuis 1967.
Israël a mené des centaines de frappes aériennes sur le territoire syrien depuis le début de la guerre dans ce pays en 2011.
Son aviation a notamment visé les forces soutenues par l'Iran et le Hezbollah libanais, ainsi que l'armée syrienne.
Les aéroports de Damas et d'Alep ont déjà été visés à plusieurs reprises. Celui d'Alep avait été mis hors service par des frappes le 28 août, et celui de Damas le 2 janvier.
Israël, pays voisin de la Syrie, commente rarement les frappes en Syrie mais dit vouloir empêcher l'Iran de s'implanter à ses portes.