"Après cette nuit infernale à Gaza, j'ai un message très simple mais très important pour les dirigeants européens. Ne faites pas de nous des complices de génocide. Agissez. Pas en notre nom", a-t-elle déclaré dans un message vidéo sur X.
Soulignant la gravité de la situation, Mme Belarra a mis en exergue le fait qu'Israël avait isolé Gaza de toute possibilité de communication, affirmant que cela constituait une tentative délibérée de dissimuler les atrocités commises.
Elle a également souligné que de nombreux Européens s'inquiètent de plus en plus de la situation et s’interrogent sur le point de savoir si on allait se mobiliser afin de faire cesser les attaques israéliennes.
Mme Belarra a proposé plusieurs mesures concrètes susceptibles d’être prises par les nations européennes.
Elle a exhorté les pays de l’Union européenne (UE) à rompre les liens diplomatiques avec Israël, à imposer des sanctions économiques comme mesures dissuasives à l'encontre de ceux qui sont responsables de la violence en cours, et à plaider pour la poursuite du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, devant la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre présumés contre l'humanité.
L'armée israélienne a élargi ses attaques aériennes et terrestres sur la bande de Gaza vendredi, qui subit des bombardements incessants depuis l'offensive surprise du Hamas le 7 octobre. Les agences d'aide internationale ont déclaré avoir perdu tout contact avec leur personnel à Gaza, après que l'Internet et les communications eurent été interrompus par Israël.