Le patient contaminé par le mpox a été testé positif le 12 septembre. Il est soigné et actuellement à l’isolement, a indiqué le Centre pour le contrôle des maladies pour l’Afrique (CDC). Les autorités marocaines ont commencé les recherches pour identifier de possibles cas contacts. La maladie est contagieuse et se transmet principalement par contact physique, mais aussi si l’on touche des objets que la personne infectée a touché.
Le ministère de la Santé marocain a également communiqué sur ce patient. Son état est stable, a-t-il précisé, et aucune des personnes qui ont été en contact avec l’homme ne présente de symptômes pour l’instant.
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Le temps d’incubation de la maladie est de trois à vingt et un jours. Elle provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des éruptions cutanées.
Le mpox, une urgence de santé publique
Mi-août, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) pour le mpox face à la multiplication des cas.
Depuis le début de l’année, la maladie est en pleine recrudescence en République démocratique du Congo, au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda.
La souche actuelle du virus n’est mortelle que dans 3,6% des cas, mais est plus dangereuse pour les enfants ou les personnes âgées. Au Congo, épicentre de l’épidémie, une campagne de vaccination a commencé, mais il faudra plusieurs semaines avant que ces vaccinations aient lieu dans les régions les plus touchées.
Depuis le début de l’année, 26 544 cas ont été signalés, provoquant 724 décès. Le Maroc est le 15e pays africain touché par l’épidémie.