Quatre syndicats de ADP, le gestionnaire des aéroports d’Orly et Roissy, menacent d’entrer en grève le 17 juillet prochain, à dix jours des JO.
Les syndicalistes dénoncent une "dégradation des conditions de travail" et réclament notamment une "gratification pour l'ensemble du personnel", un plan d'embauche "massif" de 1.000 postes et la garantie de pouvoir prendre des jours de repos pendant l’ensemble des épreuves olympiques et paralympiques.
Les syndicats CGT, CFDT, FO et UNSA ont pris cette décision en réaction, “aux méthodes” du PDG Augustin de Romanet qui a décidé de "verser une prime uniquement à une partie du personnel". Cette mesure a été jugée discriminatoire et aussitôt dénoncée.
"Tous les syndicats ont unanimement dénoncé ces méthodes de division et les choix de la direction", indiquent-ils.
D’après eux, "l'entreprise dispose des ressources pour répondre aux demandes légitimes des salariés et de leurs représentants". Ils évoquent, dans ce contexte, les "dividendes confortables des actionnaires".
Ces derniers mois, plusieurs mouvements ont paralysé des entreprises et administrations publiques. Des actions ont poussé les entreprises, notamment la RATP et la SNCF, à mettre en place de primes d’activité et gratifications,, pendant les Jeux olympiques.
Paris abrite les jeux olympiques du 26 juillet au 11 août prochain, avant les jeux paralympiques du 28 août au 8 septembre 2024.
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