L'Espagne interdit aux entreprises israéliennes l'accès à un grand salon sur la défense
Alors que la justice française a finalement autorisé les entreprises israéliennes à participer à Euronaval, l'Espagne a pris une décision contraire concernant un salon consacré à la défense en 2025.
 La décision d'exclure Tel Aviv serait due aux actions d'Israël dans les territoires palestiniens occupés et au Liban./ Photo: Reuters (Reuters)

L'Espagne a interdit aux entreprises israéliennes de participer au Salon international de la défense et de la sécurité 2025 (FEINDEF) de Madrid.

Israël et ses entreprises sont exclus du FEINDEF, a déclaré le secrétaire d'État à la défense, Amparo Valcarce, dans un communiqué, citant l'engagement de l'Espagne en faveur de la paix en Palestine et au Liban ainsi que de l'adhésion au droit humanitaire international.

La décision d'exclure Tel-Aviv serait due aux actions d'Israël dans les Territoires palestiniens occupés et au Liban, ainsi qu'à un incident au cours duquel des délégués internationaux, dont des Espagnols, ont été attaqués par des soldats israéliens en Cisjordanie occupée.

La délégation comprenait Ada Colau, ancienne maire de Barcelone, et Jaume Asens, membre du Parlement européen, qui accompagnaient des Palestiniens en train de récolter des olives lorsque les forces israéliennes ont fait usage de gaz lacrymogènes.

Le FEINDEF, l'un des dix plus grands salons de la défense au monde, devrait accueillir plus de 400 entreprises et se tiendra à Madrid du 12 au 14 mai.

Cette décision intervient après que la France a imposé une interdiction similaire à sept entreprises israéliennes participant au salon de l'armement Euronaval, qui se tiendra la semaine prochaine près de Paris.

Toutefois, le tribunal de commerce de Paris a invalidé mercredi la décision des organisateurs d'Euronaval d'interdire à certaines entreprises israéliennes de prendre part à ce salon de défense, confirmant des informations de presse.

Fin mai, la présence des industriels israéliens de la défense au salon Eurosatory avait été annulée sur décision du gouvernement lors de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, avant d'être finalement autorisée par la justice.

Agences