Selon le communiqué statistique quotidien du porte-parole de la Défense civile palestinienne, Mahmoud Bassal, 36 Palestiniens ont d'abord été tués dans diverses frappes aériennes.
Par la suite, un communiqué a annoncé la mort de quatre enfants lors d'une attaque contre la maison d'une famille dans le quartier d'Al-Daraj, ce qui porte le bilan à 40 morts.
L'assaut israélien en cours a fait plus de 40 400 morts palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et plus de 93 500 blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Le blocus actuel de Gaza a entraîné de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, laissant une grande partie de la région en ruines.
Les chefs des Eglises de Jérusalem inquiets
Les chefs des Eglises de Jérusalem ont exprimé leur profonde inquiétude face à la guerre qu'Israël mène actuellement contre Gaza, appelant les parties à parvenir rapidement à un accord de cessez-le-feu.
Dans une déclaration, les patriarches et chefs d'Églises de Jérusalem ont indiqué qu'en dépit des appels répétés à un cessez-le-feu et à une désescalade, “la situation dans notre Terre sainte bien-aimée (Palestine) n'a fait que continuer à se détériorer”.
“Des millions de réfugiés restent déplacés, leurs maisons sont inaccessibles, détruites ou irréparables. Chaque semaine, des centaines d'innocents sont tués ou gravement blessés par des attaques aveugles. D'innombrables autres continuent à souffrir de faim, de soif et de maladies infectieuses, indique la déclaration.
Condamnation des déclarations de Ben-Gvir
Le ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a déclaré qu'il aimerait construire une synagogue sur le site de la mosquée Al-Aqsa, suscitant les critiques de l'Autorité palestinienne qui voit dans cette provocation une tentative d'entraîner la région dans une “guerre de religion”.
“Le peuple palestinien n'acceptera aucune atteinte à la mosquée Al-Aqsa, qui constitue une ligne rouge à ne franchir sous aucun prétexte”, a indiqué le porte-parole de l'Autorité palestinienne, Nabil Abu Rudeineh, dans un communiqué repris par l'agence de presse officielle Wafa.
La Jordanie a également condamné l'appel du ministre israélien. Dans un communiqué, le ministère jordanien des Affaires étrangères a qualifié cette déclaration de “violation du droit international et de provocation inacceptable qui nécessite une position internationale claire et nette la condamnant”.
Le communiqué ajoute que la déclaration de M. Ben-Gvir “alimente l'extrémisme et tente de modifier le statu quo historique et juridique à Jérusalem et dans ses lieux saints en imposant de nouveaux faits et de nouvelles pratiques motivés par un discours d'exclusion sectaire”.
L'Égypte a dénoncé l'appel d'Itamar Ben-Gvir à construire une synagogue dans le complexe de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est occupée, estimant que sa déclaration faisait monter la tension dans les territoires palestiniens occupés.
Dans un communiqué, le ministère égyptien des Affaires étrangères a demandé à Israël de respecter ses obligations en tant que puissance occupante et de “cesser ces déclarations provocatrices qui visent à aggraver l'escalade et les tensions dans la région”.