Spectacle musical mettant en vedette trois DJ féminins et le chanteur Slimane, représentant de la France à l'Eurovision, suivi d'une ola et d'un karaoké géants, d'un cirque aérien, et des traditionnels décomptes à 23h40, suivis d'un feu d'artifice à minuit au-dessus de l'Arc de Triomphe : Pour célébrer "l'entrée dans l'année olympique", la maire de Paris, Anne Hidalgo, prévoit des festivités plus importantes que celles de fin 2022.
Pour assurer la sécurité lors du passage à la nouvelle année, 6 000 membres des forces de l'ordre seront déployés à Paris le dimanche, avec un total de plus de 90 000 policiers et gendarmes mobilisés dans tout le pays alors que près d’un million de personnes sont attendus sur les Champs-Élysées.
À Paris, la circulation des véhicules sera interdite dès 16h00 dans un vaste secteur autour de l'avenue. Des contrôles de sacs et des palpations seront effectués pour éliminer les armes, les objets potentiellement dangereux, et les bouteilles, qui sont interdites dans la zone sécurisée. La vente d'alcool aux alentours sera également proscrite.
Enjeu sécuritaire important
Ce dispositif de sécurité a été mis en place "dans un contexte de menace terroriste très élevée en raison du conflit en Israël et en Palestine", a souligné le ministre de l'Intérieur. Les manifestations revendicatives seront interdites sur les Champs-Élysées, malgré l'appel du collectif Urgence Palestine à arborer des drapeaux palestiniens juste avant minuit en soutien aux Gazaouis.
Le préfet de police, Laurent Nuñez, a averti qu'une "application stricte de cette interdiction" serait assurée. Urgence Palestine précise qu'il ne s'agit pas d'un "appel à manifester, mais à participer aux célébrations existantes avec un drapeau palestinien".
Le 2 décembre près de la Tour Eiffel, un Franco-Iranien de 26 ans, connu des services de renseignement et de ses troubles psychiatriques, avait tué un touriste germano-philippin à coups de couteau, et blessé deux autres personnes à coups de marteau.
Cette attaque a relancé la question de la sécurité en vue des Jeux olympiques dans la capitale. Le président Emmanuel Macron avait alors assuré qu'il existe "évidemment des plans B" pour la cérémonie d'ouverture, "en cas de menace potentielle".