"Les deux chefs d'Etat ont échangé sur les conditions du départ de Tunisie et d'arrivée en France, avec le soutien de nos services consulaires en Tunisie, d'une ressortissante franco-algérienne, le 6 février dernier", a indiqué l'Elysée. "Cet échange a permis de lever les incompréhensions."
L'Algérie avait rappelé le mois dernier son ambassadeur en France pour consultations, reprochant à Paris d'avoir fait pression sur les autorités tunisiennes pour qu'elles permettent le départ vers la France d'Amira Bouraoui, une journaliste et militante des droits de l'Homme franco-algérienne, au lieu de l'extrader vers l'Algérie.
Arrêtée lors des grandes manifestations antigouvernementales en Algérie en 2019 et libérée l'année suivante, Amira Bouraoui était entrée illégalement sur le territoire tunisien en échappant à la surveillance de la justice algérienne.
L'Algérie avait alors accusé des diplomates d'avoir procédé à une "exfiltration clandestine et illégale".
Les deux chefs d'Etat "sont convenus de renforcer les canaux de communication entre les administrations concernées pour éviter que se renouvelle ce type de malentendus regrettables", a indiqué l'Elysée.
"Le Président Abdelmadjid Tebboune a informé le Chef de l'Etat du retour en France de l'ambassadeur d'Algérie dans les prochains jours."