"Partout où vous regardez maintenant à l'ouest de Rafah ce matin, les familles font leurs bagages. Les rues sont nettement plus vides", a déclaré Louise Wateridge, porte-parole de l'UNRWA, sur X.
"L'UNRWA estime que 150 000 personnes ont maintenant fui Rafah", a-t-elle ajouté.
"De nouvelles zones ont reçu des ordres d'évacuation vers le centre de Rafah dans le sud de Gaza et Jabalia dans le nord de Gaza", a indiqué Wateridge, faisant référence aux instructions de l'armée israélienne, samedi matin.
Depuis le 7 octobre, près de 35 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués, et de nombreux autres blessés, selon les autorités sanitaires palestiniennes. De vastes étendues de Gaza sont également en ruines au milieu d'un blocus, paralysant, de nourriture et autres nécessités.
Avant leur assaut terrestre, les forces israéliennes ont émis, cette semaine, des ordres d'évacuation pour 100 000 personnes dans l'est de Rafah, qui abrite environ 1,4 million de Palestiniens déplacés.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice. Une décision provisoire en janvier dernier a notifié qu'il est "plausible" que Tel Aviv commette un génocide à Gaza, ordonnant de mettre fin à de tels actes et de prendre des mesures pour garantir que l'assistance humanitaire soit fournie aux civils.
L'Afrique du Sud a demandé, vendredi à la CIJ, d'ordonner à Israël de se retirer de Rafah dans le cadre de mesures d'urgence supplémentaires concernant la guerre.