Quatre-vingt-treize personnalités françaises issues du monde de la culture ont initié une pétition pour exiger " un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, la libération de tous les otages détenus à Gaza, et le respect du droit international " alors que les bombardements israéliens s’intensifient à Gaza.
D’emblée, les auteurs de la pétition parue dans le quotidien l’Humanité condamnent " ( …) tous les crimes de guerre, ceux du Hamas et ceux du gouvernement israélien. Nous pensons que l’oppression et le racisme, sous toutes leurs formes, sont un affront fait à notre humanité commune : il faut y mettre fin."
Ils relèvent la situation particulière des Palestiniens victimes " des décennies d’occupation" qui les privent de leurs libertés et de leurs droits fondamentaux.
Les 93 personnalités issues du monde de la culture en France sont convaincues que " Déplacer des centaines de milliers de personnes de leur foyer — certaines pour la deuxième ou troisième fois — serait une nouvelle injustice catastrophique (…) " Une telle situation " éloignerait, en prime, de la possibilité d’une paix juste et durable, de la sécurité pour les deux peuples. Cela ne peut pas se produire".
C’est pourquoi ces artistes joignent leurs voix pour soutenir " tous ceux qui appellent à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel "
Ils en appellent aussi à la libération de tous les otages détenus à Gaza, au respect du droit international, " qui interdit de porter atteinte aux civils — quel que soit le contexte".
Les gouvernements sont aussi interpellés, afin de "cesser de soutenir les graves violations du droit international et d’armer leurs auteurs".
Parmi les signataires du plaidoyer initié par le collectif " Artistes pour la paix ", figurent Adèle Haenel, Juliette Binoche, Rachida Brakni, Justine Triet, Reda Kateb, Robert Guédiguian mais aussi Éric Cantona, Annie Ernaux ou Abd Al Malik…
Un appel au cessez-le-feu dans un conflit qui ne cesse de s’aggraver avec l’intensification des bombardements israéliens sur Gaza.
Les Palestiniens déplorent la mort de 5 800 personnes dans la bande de Gaza, dont plus de 2 000 enfants. Israël fait état de 1400 morts depuis le 7 octobre.