L'avis, en réponse à une demande de 2022 de l'Assemblée générale des Nations unies, a déclaré que l'occupation israélienne de longue date de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est est "illégale" et devrait prendre fin "aussi rapidement que possible."
Il a indiqué qu'Israël devrait cesser toutes les nouvelles activités de colonisation et évacuer tous les colons du territoire palestinien occupé. Israël occupe la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, depuis 1967, et a construit et étendu des colonies illégales.
"Le conseil consultatif de la CIJ a jugé que la poursuite de l'occupation israélienne des territoires palestiniens est illégale car elle viole le droit des Palestiniens à l'autodétermination", a déclaré le ministère égyptien des Affaires étrangères.
Il a exhorté Israël à mettre fin rapidement à l'occupation, à arrêter les nouvelles activités de colonisation et à évacuer toutes les colonies existantes. Le ministère a également exhorté les parties internationales "à respecter et à mettre en œuvre l'avis consultatif de la CIJ, à aider le peuple palestinien à exercer son droit à l'autodétermination et à travailler pour mettre fin aux souffrances humanitaires qu'ils endurent."
Le ministère des Affaires étrangères du Koweït a souligné la nécessité pour la communauté internationale de remplir ses "devoirs juridiques, politiques et moraux pour réaliser les aspirations du peuple palestinien frère à établir son État indépendant et à arrêter l'agression contre Gaza".
Le ministère des Affaires étrangères d'Arabie Saoudite a salué la décision de la CIJ et a appuyé "la nécessité de prendre des mesures pratiques et crédibles pour parvenir à une solution juste et globale de la cause palestinienne conformément à l'initiative de paix arabe et aux décisions de la légitimité internationale."
L'Irak a accueilli favorablement l'avis sur les pratiques de l'entité israélienne "qui affectent les droits de l'Homme du peuple palestinien dans les territoires palestiniens occupés."
Son ministère des Affaires étrangères a souligné "l'importance de respecter l'avis consultatif historique rendu par la cour et d'accepter les éléments juridiques qui y sont contenus pour renforcer les efforts visant à restaurer la stabilité dans les territoires palestiniens et dans la région du Moyen-Orient."