Le bilan des attaques israéliennes en cours sur Gaza a dépassé les 3 300 morts et plus de 13 000 blessés depuis le 7 octobre, a déclaré la ministre palestinienne de la Santé.

"Le nombre de martyrs à Gaza dépasse les 3 300 Palestiniens, tandis que le nombre de blessés s'élève à plus de 13 000", a fait savoir la ministre de la Santé, Mai al-Kaila, lors d'une conférence de presse à Ramallah, ajoutant qu'il s'agissait de chiffres estimatifs en raison de la situation désastreuse dans laquelle se trouve la bande de Gaza du fait de la poursuite des bombardements israéliens.

Elle a également souligné qu'il y avait une grave pénurie de médicaments à Gaza, ainsi que des problèmes d'accès aux hôpitaux. Les coupures d'eau et la détérioration du système d'égouts ont augmenté les risques de propagation des maladies infectieuses.

OMS : la situation à Gaza "devient incontrôlable"

La situation à Gaza devient incontrôlable, a averti le chef de l'agence sanitaire des Nations unies, à la suite de l'explosion d'un hôpital qui a tué des centaines de personnes.

"La situation à Gaza devient incontrolable", a déclaré le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur la chaîne X. "Il faut que la violence cesse de tous les côtés".

"Chaque seconde que nous attendons pour acheminer l'aide médicale, nous perdons des vies", a-t-il ajouté. "Nous avons besoin d'un accès immédiat pour commencer à acheminer des fournitures vitales.”

Présidente de l'UE: il n'y a aucune excuse pour avoir frappé un hôpital à Gaza

"Il n'y a aucune excuse pour avoir frappé un hôpital rempli de civils à Gaza, a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, aux législateurs de l'UE, ajoutant que "les faits doivent être établis" sur cette attaque meurtrière.

La présidente de l'UE, qui s'exprimait devant le Parlement européen à Strasbourg, a déclaré que l'explosion qui a frappé l'hôpital de Gaza au cours de la nuit, faisant au moins 500 morts, l'avait transformé en "enfer de feu".

"Tous les responsables doivent être tenus de rendre des comptes", a-t-elle déclaré, sans attribuer la responsabilité de l'attaque.