"Le nombre des victimes [...] s'élève à 33 morts et des dizaines de blessés", a indiqué Mahmoud Bassal, porte-parole de cet organisme, après qu'une source médicale à l'hôpital Al-Awda eut indiqué que son établissement avait reçu "22 morts et 70 blessés" à la suite de cette frappe ayant touché la zone de Tal al-Zaatar du camp de réfugiés palestiniens.
L'armée israélienne a lancé le 6 octobre une nouvelle offensive contre la zone de la ville et du camp de réfugiés de Jabalia, au nord de la ville de Gaza.
Cette zone ravagée par les hostilités et dévastée plus encore par les nouveaux bombardements a déjà été deux fois le théâtre de combats parmi les plus violents depuis le 7 octobre 2023.
Plusieurs centaines de personnes y ont été tuées depuis le 6 octobre, selon les chiffres du ministère de la Santé de Gaza.
Vendredi soir, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a alerté "sur la situation de plus en plus précaire et dangereuse à laquelle font face les civils dans le nord de [la bande de] Gaza", où "des familles [...] tentent de survivre dans des conditions abominables, sous des bombardements intenses".
Liban
Après un an d'échanges de tirs frontaliers, Israël mène depuis fin septembre des opérations terrestres dans les régions frontalières du sud du Liban, appuyées par une campagne de frappes aériennes.
Israël dit vouloir permettre le retour dans le nord de son territoire de quelque 60.000 personnes déplacées depuis un an par les tirs de roquettes du Hezbollah.
Ce dernier a revendiqué vendredi des attaques sur le nord d'Israël, notamment sur les villes de Safed et Haïfa (nord) et sur une base militaire dans le centre du pays.
Pour sa part, l'armée israélienne a indiqué qu'"environ 75 projectiles ont été tirés par le Hezbollah depuis le Liban" vendredi.
Elle a ajouté avoir mené des raids "ciblés dans le sud du Liban" et tué environ 60 combattants du Hezbollah.
Vendredi soir, elle a dit avoir intercepté une "cible aérienne" à l'approche depuis la Syrie.
Au moins 1.418 personnes ont été tuées au Liban depuis le début des bombardements israéliens massifs le 23 septembre.
L'ONU a recensé environ 700.000 déplacés.