Selon les prévisions établies par les deux opérateurs, le scénario de référence, avec un hiver moyen sans pointe de froid marquée, montre un système équilibré.
"Pour un hiver moyen, on a un système équilibré, on est capable d'avoir autant de gaz que nécessaire pour les besoins du système (...) mais il n'y a pas beaucoup de marges", a expliqué Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz, lors de cette conférence de presse.
En cas d'hiver très froid, le déficit pourrait s'établir à environ 5% de la consommation hivernale mais il serait résorbable sous réserve de "l'atteinte des objectifs de sobriété affichés par les pouvoirs publics", expliquent les deux opérateurs dans leur communiqué.
Parmi les leviers susceptibles de résorber d'éventuels déficits en gaz, une baisse de 1°C du chauffage permet par exemple de réduire la consommation d'environ 7%, selon les opérateurs.
GRTgaz et Teréga prévoient par ailleurs de mettre en place un dispositif d'information sur le niveau de tension du système gazier et les moyens de réduire les consommations en cas de pic de demande.
Si la situation venait à être trop tendue pendant l'hiver, des interruptions volontaires de consommation ou des coupures ciblant les grands consommateurs pourraient intervenir "en dernier recours" afin de protéger les particuliers.