Ainsi, à l'appel de l'intersyndicale CGT-CFDT-FO-SNJ-SUD-UNSA-CGC-CFTC, les employés de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde ou encore de l'Institut national de l'audiovisuel (INA), comptent protester contre le projet de suppression de la redevance audiovisuelle, annoncée par Emmanuel Macron, lors de la dernière campagne présidentielle.
Une manifestation devrait prendre place à Paris, à partir de mardi à midi, entre la place du 18 juin 1940 et l'Assemblée nationale.
L'exécutif français prévoit de remplacer, dès le second semestre de cette année, la contribution à l'audiovisuel public par un budget pluriannuel et affirme que la disparition de la redevance n'entraînera pas de baisse des moyens de l'audiovisuel public.
Selon un rapport du Sénat rendu public en juin, la suppression de la redevance audiovisuelle déboucherait sur un manque à gagner annuellement de 3,14 milliards d'euros pour l'État, en plus des 560 millions qu'il verse déjà pour compenser le non-paiement de la redevance par les ménages aux revenus les plus faibles.
L'enjeu de l'indépendance des médias publics contre celui du pouvoir d'achat des Français
L'objectif annoncé par le gouvernement, à travers la suppression de cette taxe payée par 23 millions de foyers dans l'Hexagone, est de pallier la perte de pouvoir d'achat des Français dans le contexte d'une inflation galopante. Ainsi, le gouvernement prévoit d'intégrer cette mesure dans le cadre du texte loi sur le pouvoir d'achat, qui devrait être présenté en Conseil des ministres, le 6 juillet.
Du côté des syndicats de salariés de l'audiovisuel public, réside la crainte d'une réduction des moyens alloués à leurs entreprises et celle d'une fusion de médias publics, préconisée par le rapport du Sénat -dominé par Les Républicains (LR).
Les salariés craignent que cette fusion mène à la suppression d'un grand nombre de postes, ainsi que l'impact de la suppression de la taxe audiovisuelle sur l'indépendance de leurs médias qui pourraient subir une perte des moyens alloués par le ministère de l'Économie et des Finances ou subir le chantage de l'exécutif sur leur ligne éditoriale.
Une manifestation devrait prendre place à Paris, à partir de mardi à midi, entre la place du 18 juin 1940 et l'Assemblée nationale.
L'exécutif français prévoit de remplacer, dès le second semestre de cette année, la contribution à l'audiovisuel public par un budget pluriannuel et affirme que la disparition de la redevance n'entraînera pas de baisse des moyens de l'audiovisuel public.
Selon un rapport du Sénat rendu public en juin, la suppression de la redevance audiovisuelle déboucherait sur un manque à gagner annuellement de 3,14 milliards d'euros pour l'État, en plus des 560 millions qu'il verse déjà pour compenser le non-paiement de la redevance par les ménages aux revenus les plus faibles.
L'enjeu de l'indépendance des médias publics contre celui du pouvoir d'achat des Français
L'objectif annoncé par le gouvernement, à travers la suppression de cette taxe payée par 23 millions de foyers dans l'Hexagone, est de pallier la perte de pouvoir d'achat des Français dans le contexte d'une inflation galopante. Ainsi, le gouvernement prévoit d'intégrer cette mesure dans le cadre du texte loi sur le pouvoir d'achat, qui devrait être présenté en Conseil des ministres, le 6 juillet.
Du côté des syndicats de salariés de l'audiovisuel public, réside la crainte d'une réduction des moyens alloués à leurs entreprises et celle d'une fusion de médias publics, préconisée par le rapport du Sénat -dominé par Les Républicains (LR).
Les salariés craignent que cette fusion mène à la suppression d'un grand nombre de postes, ainsi que l'impact de la suppression de la taxe audiovisuelle sur l'indépendance de leurs médias qui pourraient subir une perte des moyens alloués par le ministère de l'Économie et des Finances ou subir le chantage de l'exécutif sur leur ligne éditoriale.