France: le chef du PCF évoque la proposition du président turc pour établir la paix en Ukraine
Fabien Roussel, chef du Parti communiste français, a attiré l'attention, mardi, sur la proposition du président turc Recep Tayyip Erdogan visant à organiser un sommet pour résoudre la crise en Ukraine causée par l'offensive russe.
France: le chef du PCF évoque la proposition du président turc pour établir la paix en Ukraine / Photo: AFP (AFP)

Lors d'une session plénière au Parlement consacrée à un accord de sécurité entre la France et l'Ukraine, le secrétaire national du Parti communiste français a affirmé qu'il était impératif d'agir pour mettre un terme au conflit et parvenir à un cessez-le-feu.

"Le Brésil, l'Inde, la Chine et même l'Afrique du Sud ont fait des propositions. Vendredi, le président Erdoğan a dit que la Turquie était prête à accueillir un sommet Russie-Ukraine. La Russie a dit qu'elle était prête pour un cessez-le-feu" a déclaré Roussel.

Soutenant que des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine sont inévitables, il a insisté sur l'urgence de la situation.

“Il ne faut pas perdre une seule minute. Chaque heure, chaque jour, chaque semaine qui passe est synonyme de morts et de destructions” a-t-il fait remarquer.

Le président Erdogan a récemment exprimé la volonté de la Turquie d'accueillir un sommet entre la Russie et l'Ukraine et a déclaré être prêt à réunir le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy.

Roussel a également fait écho à des déclarations russes ouvrant la porte à un cessez-le-feu et a souligné que le soutien à l'Ukraine devait être apporté sans franchir certaines limites pour éviter d'entraîner la France dans un conflit armé contre la Russie.

Il a par ailleurs exprimé son inquiétude suite aux propos du président français Emmanuel Macron, qui n'a pas exclu l'envoi de troupes en Ukraine, soulignant que l'accord de sécurité signé entre la France et l'Ukraine ne contribuerait pas à apaiser les tensions.

Concernant le conflit israélo-palestinien, Roussel a plaidé pour que la France reconnaisse officiellement l'État de Palestine dans les frontières de 1967, affirmant qu'une telle démarche constituerait un acte politique fort, capable d'encourager d'autres nations à prendre des mesures similaires.

AA