Selon le quotidien Libération, la capacité d'accueil des services psychiatriques a baissé dans presque toutes les régions du pays.
Dans la ville de Nantes, la capacité du service psychiatrique de l'hôpital Saint-Jacques a été réduite d'un tiers.
Les membres de la Confédération générale du travail (CGT) du Centre hospitalier universitaire (CHU) ont qualifié d'alarmante et de préoccupante la situation à Nantes et mis en garde que cela met en péril la santé des patients.
Les membres de la CGT craignent que la fermeture partielle des services d'hospitalisation de l'hôpital, en particulier ceux qui accueillent des patients âgés de 15 à 20 ans, n'augmente le risque de suicide.
Le Mans, dans la Sarthe, est lui aussi confronté à une crise des services psychiatriques.
Dans une interview accordée au journal Ouest France, le chef du service de psychiatrie a indiqué que trois unités de lits ont été fermées dans l'hôpital en raison du faible nombre d'infirmières et du fait qu'elles n'ont plus les compétences nécessaires pour répondre aux besoins des patients.
Outre le Mans et Nantes, la capacité d'accueil a également été réduite à Angers en raison d'un manque de personnel, a indiqué un responsable de l'hôpital.
Selon les données de la Fédération hospitalière de France (FHF), la crise sanitaire de Covid-19 a accentué le problème de capacité des hôpitaux. Les hôpitaux qui n'ont pas assez de personnel ont dû fermer des unités d'hospitalisation.