"J'ai souligné que cette décision allait récompenser au bout du compte le terrorisme et j'ai demandé à la France de revenir sur cette interdiction", a déclaré le l’homme politique israélien et membre du cabinet de guerre. Benny Gantz est un ancien général, chef d’un parti centriste et opposant à Netanyahou, il a plusieurs fois menacé de quitter le gouvernement.
Le CRIF, Conseil représentatif des institutions juives de France, avait réagi dès vendredi soir, évoquant une faute “diplomatique et politique”.
Après plusieurs manifestations devant le lieu où se tiendra le salon, la France a annoncé vendredi 31 Mai que les entreprises israéliennes ne participeront pas au salon européen de l’armement Eurosatory. "Par décision des autorités gouvernementales, il n'y aura aucun stand de l'industrie de défense israélienne sur le salon Eurosatory 2024", avait déclaré à l'AFP l'organisateur de la manifestation, Coges Events.
Le ministère français des Armées soulignait de son côté qu’il n'était pas logique d’accueillir les entreprises israéliennes alors que Paris a demandé à plusieurs reprises la cessation des opérations sur Rafah, la ville du Sud de Gaza.
74 entreprises israéliennes étaient inscrites à Eurosatory
Le salon Eurosatory compte 2000 exposants, 74 entreprises israéliennes, dont les principaux producteurs d’armes d’Israël, devaient être présentes.
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L’un des membres du collectif qui organise les manifestations contre la participation des entreprises israéliennes, Jacques Fröchen, secrétaire général de l'AFPS, a salué "une décision très forte de la France que nous apprécions à sa juste valeur. Ces armes sont expérimentées sur des Palestiniens" à Gaza.
L’association France Palestine Solidarité appartient au collectif qui a milité contre la venue des entreprises israéliennes à la foire parisienne.