Le président turc Recep Tayyip Erdogan a souligné, ce vendredi, l'importance de l'unité et de l'action commune des pays islamiques en réponse à l'attaque israélienne en cours à Gaza, dans un message vidéo adressé au Sommet humanitaire international sur "L'avenir de Gaza", organisé à Istanbul par la Fondation Diyanet et la Fondation Al Khair de Turquie.
Il a indiqué que les derniers développements dans la bande de Gaza et les territoires palestiniens occupés depuis le 7 octobre 2023 ont, une fois de plus, démontré l'importance cruciale de l'unité et de la solidarité des nations islamiques.
Il a déploré les attaques israéliennes contre Gaza ayant fait 50 000 morts et contre le Liban ayant éliminé plus de 3 500 victimes et que "les lieux de culte, les écoles, les hôpitaux et tous les aspects de l'infrastructure civile aient été la cible des attaques israéliennes".
"Face à ces attaques, la Turquie est entièrement solidaire de ses frères et sœurs palestiniens. Nous poursuivons nos efforts diplomatiques pour aider les Palestiniens à s'en sortir. Nous poursuivons nos efforts diplomatiques pour que les pays islamiques réagissent collectivement à l'oppression à Gaza», a-t-il promis.
"Au cours de l'année écoulée, nous avons particulièrement cherché à tendre une main secourable à nos sœurs et frères de Gaza et du Liban", a souligné M. Erdogan, rappelant qu'avec plus de 86 000 tonnes d'aide fournies, la Turquie fait partie des pays qui apportent le plus de soutien à la Palestine.
"Notre lutte se poursuivra jusqu'à ce que l'occupation et les massacres en Palestine prennent fin et qu'un État palestinien indépendant, souverain et territorialement unifié, avec Jérusalem-Est comme capitale, soit établi sur la base des frontières de 1967", a-t-il précisé, se disant convaincu que “le sommet international de l'aide humanitaire nous soutiendra dans cette lutte”.
Israël a lancé une guerre génocidaire contre la bande de Gaza à la suite d'une attaque transfrontalière du groupe palestinien Hamas en octobre de l'année dernière, tuant plus de 44 300 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, et en blessant plus de 104 900.
Cette deuxième année de génocide à Gaza a suscité une condamnation internationale croissante, les autorités et les institutions qualifiant les attaques et le blocage des livraisons d'aide de tentative délibérée de destruction d'une population.
La semaine dernière, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de l'ancien ministre de la défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël fait également l'objet d'une plainte pour génocide devant la Cour internationale de Justice pour la guerre meurtrière qu'il a menée à Gaza.
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