Des manifestations ont éclaté en Cisjordanie occupée, à l’initiative du Comité de coordination des factions et des institutions locales des deux gouvernorats, contre le raid israélien meurtrier visant une école à Gaza.
Les manifestants ont condamné les attaques israéliennes en cours et le récent “massacre” à l’école Al-Taba’een, où au moins 100 Palestiniens ont été tués alors qu’ils accomplissaient les prières du fajr (l’aube).
Les protestataires de Naplouse se sont rassemblés sur la Place des Martyrs, avec des personnalités éminentes des factions politiques qui se sont jointes à la manifestation.
Nasri Abu Jish, coordinateur des Forces nationales islamiques à Naplouse, a déclaré que les manifestations devaient transmettre deux messages clés : le soutien du peuple à la résistance à Gaza et l'exigence pour que la communauté internationale s'attaque à la guerre en cours.
Abu Jish a souligné la nécessité d'une action immédiate du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale de l'ONU pour freiner l'agression israélienne et mettre en œuvre des mesures visant à mettre fin à l'attaque à Gaza.
À Ramallah, des militants et des hommes politiques ont défilé dans le centre-ville, appelant à une intervention internationale pour mettre fin aux crimes israéliens et protéger les civils.
Le militant Omar Assaf a critiqué la politique israélienne de “massacres”, exigeant une action mondiale contre les violations israéliennes.
Avec le bombardement de l'école Al-Taba'een, le nombre total d'écoles ciblées par l'armée israélienne dans la ville de Gaza, la semaine dernière, est passé à six, selon un décompte d'Anadolu.
Malgré les appels lancés, jeudi, par des médiateurs, dont l'Égypte, les États-Unis et le Qatar, pour qu'il mette fin aux hostilités, en vue d’un cessez-le-feu et à un accord d'échange d'otages, Israël persiste dans son offensive meurtrière sur la bande de Gaza.
L'offensive israélienne contre Gaza a fait près de 39 800 victimes à Gaza, essentiellement des civils.
Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice (CIJ), qui lui a ordonné d'arrêter immédiatement ses opérations militaires dans la ville méridionale de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens ont cherché refuge contre la guerre avant son invasion le 6 mai dernier.