"Abou Choujaa, commandant de la brigade de Tulkarem des brigades al-Qods", la branche armée du Jihad islamique, "est mort avec plusieurs des frères de sa brigade après un combat héroïque contre les soldats de l'occupation" israélienne, affirme un communiqué du Jihad islamique.
Le groupe assure encore "qu'Abou Choujaa" avait par le passé "échappé à des tentatives d'assassinat et d'arrestation" de la part des troupes israéliennes qui ont multiplié, ces derniers mois, les raids dans les camps et les villes palestiniennes des zones autonomes.
A Nour Shams, les différents mouvements palestiniens annoncent régulièrement avoir perdu des hommes, dans des combats contre des soldats ou lors de frappes d'aéronefs israéliens.
Plus de 13.000 Palestiniens s'entassent sur un cinquième de kilomètre carré dans le camp de déplacés de Nour Chams, ouvert en 1952 pour accueillir des Palestiniens ayant fui ou ayant été forcés de fuir les villages des environs de Haïfa, sur la côte, à la création d'Israël quatre ans plus tôt.
Selon l'ONU qui le gère, il est l'un des 19 camps de la Cisjordanie les plus touchés par les problèmes sanitaires. Sa proximité avec un canal d'évacuation des eaux usées l'expose régulièrement à des inondations qui multiplient les risques d'épidémie.