Les spectateurs pourront assister au défilé des athlètes le long d'un parcours de six kilomètres sur la Seine depuis les quais hauts de la capitale, en accès gratuit, et depuis les quais bas à condition d'être munis d'un billet.
"Plusieurs centaines de milliers de personnes" sont attendues pour la cérémonie, qui constituera "un défi artistique, d'organisation et de sécurité", a reconnu la maire de Paris, Anne Hidalgo, à l'occasion d'une conférence de presse mardi.
Les JO de 2024 seront "le premier rassemblement planétaire après le COVID-19", a-t-elle déclaré. "Pour que la fête soit belle (...), il faut bien sûr garantir la sécurité".
La mobilisation de près de 35.000 forces de sécurité intérieure - en complément d'agents de sécurité privée et de policiers municipaux - "n'a pas de précédent dans l'histoire des forces de l'ordre", a indiqué mardi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, évoquant des menaces terroristes, "cyber" ou encore celle "totalement nouvelle" des drones.
Un périmètre "anti-terroriste" sera mis en place à Paris qui permettra avant la cérémonie d'ouverture des Jeux d'effectuer des contrôles "en profondeur", a dit Gérald Darmanin.
La France a par ailleurs demandé à la Commission européenne une exemption à l'espace Schengen afin de pouvoir procéder à des contrôles aux frontières, a précisé le ministre.
Au cours de la cérémonie d'ouverture, une trentaine de bateaux de sécurité seront mobilisés aux côtés de ceux transportant les athlètes avec le soutien en amont de l'armée pour préparer cette parade navale, a ajouté Gérald Darmanin.
Au total, selon lui, le coût des mesures de sécurité pour les Jeux olympiques et paralympiques atteindra 200 millions d'euros pour le seul ministère de l'Intérieur.
Le défilé de la cérémonie d'ouverture doit s'achever devant le Trocadéro et au pied de la Tour Eiffel. Une source a indiqué lundi à Reuters que les organisateurs des JO souhaitaient installer la flamme olympique sur le célèbre monument parisien.