Les médias d'État ont indiqué auparavant qu'au moins 20 équipes d'intervention d'urgence des provinces de l'Azerbaïdjan oriental, d'Ardabil et de Zanjan ont été immédiatement dépêchées sur place et sont actuellement engagées dans des opérations de sauvetage.
Il n'y a pas encore de rapports sur l'état des personnes à bord de l'hélicoptère, y compris Raïsi. En raison du terrain montagneux et du brouillard dense, l'opération de recherche et de sauvetage prendra probablement plusieurs heures.
Le ministre iranien de l'Intérieur, Ahmad Vahidi, a déclaré à la télévision d'État que la délégation dirigée par Raïsi revenait d'une cérémonie d'inauguration d'un barrage à la frontière entre l'Azerbaïdjan et l'Iran lorsque l'incident a eu lieu.
Il a indiqué que l'un des hélicoptères du convoi du président iranien a dû effectuer un “atterrissage brutal” en raison des mauvaises conditions météorologiques, ajoutant que plusieurs équipes de secours avaient été dépêchées.
Ali Bahadori Jahromi, porte-parole du gouvernement, a fait savoir dans un message sur X qu'une réunion du gouvernement s'était tenue dimanche et que l'incident en Azerbaïdjan oriental a été discuté.
Des informations ont été relayées sur les médias sociaux sur la convocation d’une réunion d’urgence du Conseil national de sécurité concernant l’accident de l’hélicoptère présidentiel. Mais, le quotidien proche du gouvernement Tehran Times a affirmé que ces informations sont incorrectes, citant des sources bien informées.
Mohammad Mokhber, premier vice-président, qui a présidé la réunion, est immédiatement parti pour la ville de Tabriz, dans le nord du pays, en compagnie de hauts responsables gouvernementaux, a déclaré Jahromi.
L'incident a eu lieu après que Raïssi a rejoint son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliyev pour la cérémonie d'inauguration et de mise en service de deux ouvrages hydrauliques à la frontière avec l'Azerbaïdjan.
Les dirigeants des deux pays ont eu des entretiens bilatéraux, qui ont été suivis par la cérémonie d'inauguration des ouvrages hydrauliques "Khudaferin" et "Qiz Qalasi" sur le fleuve Araz.
Par ailleurs, la télévision d’État a montré des photos de personnes dans le sanctuaire de l’Imam Reza à Mashhad, la ville natale de Raïssi, priant pour le président et les autres passagers de l’hélicoptère.
L'Iran fait voler divers hélicoptères dans le pays, mais les sanctions internationales rendent difficile l'obtention de pièces détachées. Sa flotte aérienne militaire remonte également en grande partie à avant la Révolution islamique de 1979.
Raisi, 63 ans, dirigeait autrefois le système judiciaire du pays. Il est considéré comme un protégé du guide suprême iranien Ali Khamenei et certains analystes ont suggéré qu’il pourrait remplacer le dirigeant de 85 ans après sa mort ou sa démission.
Raïssi a remporté l’élection présidentielle iranienne de 2021, un scrutin qui a connu le taux de participation le plus faible de l’histoire du pays. Raisi est sanctionné par les États-Unis en partie pour son implication dans l’exécution massive de milliers de prisonniers politiques en 1988, à la fin de la sanglante guerre Iran-Irak.