La motion a été présentée par la présidence turque à la suite d'une demande d'assistance militaire formulée par le gouvernement libyen et validée par les Nations unies le 13 juin.
"La Turquie continue à soutenir fermement la protection de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'unité politique de la Libye, ainsi que l'établissement d'un cessez-le-feu permanent dans le pays et les efforts de dialogue politique qui assureront la réconciliation nationale", indique le texte de la motion.
"L'incertitude politique (...) qui est apparue après l'échec de la tenue des élections initialement prévues le 24 décembre 2021 en Libye, compromet la stabilité constatée sur le terrain (...) et constitue un obstacle sérieux à la réalisation d'une stabilité permanente", ajoute la motion votée par le Parlement.
La motion précise que les risques et les menaces émanant de la Libye pour l'ensemble de la région, y compris la Turquie, se poursuivent, ajoutant que si les attaques contre le gouvernement légitime de la Libye reprennent, les intérêts de la Turquie, tant dans le bassin méditerranéen qu'en Afrique du Nord, seront affectés de manière négative.
Le Parlement turc a d'abord autorisé le déploiement de troupes en Libye pour un an en janvier 2020. Le mandat a ensuite été prolongé de 18 mois supplémentaires, jusqu'en juillet 2022.
La Libye, pays riche en pétrole, est en proie à une crise politique depuis 2011, à la suite de la mort de Mouammar Kadhafi, après quatre décennies au pouvoir.