La scène politique turque a connu d’intenses débats sur un possible report de ces scrutins, en raison de la situation d’urgence déclarée dans le pays suite au double séisme qui a secoué le sud-est du pays le 6 février.
La déclaration d’Erdogan, intervenue à l'occasion de la réunion parlementaire de son parti, vient ainsi mettre fin à ces rumeurs et confirme que la date du 14 mai est maintenue.
Outre les élections présidentielles et législatives, le président turc a également évoqué les séismes dévastateurs et la reconstruction des régions touchées.
Rappelant que son pays était “pris dans une tempête de séismes” et faisait face à une situation exceptionnelle, le président turc a par ailleurs mis en garde que de fortes répliques de magnitude supérieur à 6 persistaient toujours dans les régions dévastées par les secousses du 6 février.
En outre, en réponse aux critiques concernant la proportion des dégâts causés par les séismes, Erdogan a indiqué que parmi les 203.958 bâtiments qui ont été détruits ou fortement endommagés pendant les séismes, 98% d’entre eux avaient été construits avant l’an 2000, c'est-à-dire avant son accession au pouvoir en 2002.
Un séisme de magnitude de 7,7 sur l'échelle de Richter, a secoué la Turquie et la Syrie, lundi 6 février à l'aube, suivi d'un autre tremblement de terre, d'une magnitude de 7,6, quelques heures plus tard à 13h24. Les secousses ont causé d'énormes pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants dans les deux pays.
Au moins 45.089 personnes ont perdu la vie, selon le dernier bilan de l’AFAD (Direction de la gestion des catastrophes et des urgences).