Le président français Emmanuel Macron a exprimé la peine et le soutien de la nation française après l’attentat qui a touché, dimanche après-midi, le cœur d’Istanbul. Dans un message publié hier soir sur son compte Twitter, Macron s’est adressé directement aux Turcs.
"Nous partageons votre peine. Nous nous tenons à vos côtés dans la lutte contre le terrorisme", a-t-il déclaré.
Les faits sont intervenus "en ce jour si symbolique pour notre Nation, alors que nous pensons aux victimes tombées le 13 novembre 2015", a par ailleurs rappelé Emmanuel Macron.
L’administration américaine n’a pas tardé à faire part de sa solidarité. "Nos pensées vont vers ceux qui ont été blessés et nos plus sincères condoléances à ceux qui ont perdu leurs proches", a déclaré dans un communiqué la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre. "Nous sommes solidaires de notre allié de l'OTAN, la Turquie, dans sa lutte contre le terrorisme", a-t-elle ajouté.
“De tout coeur avec la Turquie”
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a affiché sa ferme condamnation de l’acte terroriste.
"Le Canada condamne dans les termes les plus énergiques l’attaque brutale d’Istanbul", lit-on dans un premier tweet posté par Mélanie Joly, sur son compte officiel, quelques heures après l’attaque.
La ministre a ajouté dans un deuxième tweet que le Canada "condamne haut et fort l’attaque", qu’elle a qualifiée de "vicieuse", affirmant que "ce genre de violence n'a sa place nulle part".
Mélanie Joly a aussi déclaré être "de tout cœur avec les familles des victimes, le peuple turc et tous ceux qui sont affectés par cette attaque odieuse".
Solidarité arabe et islamique
Les pays et organisations arabes et islamiques n’ont pas non plus tardé à condamner, dimanche, l'attentat à la bombe et à présenter leurs condoléances aux dirigeants, au gouvernement et au peuple de Turquie.
Des communiqués officiels rendus publics notamment par l'Egypte, l'Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Bahreïn, la Jordanie, l'Algérie, la Palestine, le Liban, la Somalie, l'Irak, le Soudan et le Yémen, affirment à l’unisson la ferme condamnation de l’attaque terroriste et la solidarité des peuples arabes et musulmans avec la Turquie.
Condoléances de dirigeants africains
La Turquie a reçu des messages de condoléances de la part des dirigeants de plusieurs pays africains.
Le président du Sénégal et président de l'Union africaine, Macky Sall, a condamné l'attentat terroriste, sur son compte Twitter, exprimant ses condoléances au peuple turc et à son président, Recep Tayyip Erdogan, pour les personnes décédées dans cette explosion.
De son côté, le président nigérian Muhammadu Buhari a condamné l'attentat terroriste, qualifié d'"ignoble". Il a exprimé, dans un message à son homologue turc, ses condoléances au gouvernement et au peuple de Turquie pour les victimes de l’attentat.
Pour sa part, le président somalien Hassan Sheikh Mohamoud a présenté ses condoléances à son homologue turc Erdogan, condamnant l'attentat terroriste et exprimant la solidarité de son pays avec Ankara.
Abdelfattah Al-Burhan, président du Conseil de souveraineté du Soudan, a, lui, envoyé un message de condoléances au président turc, condamnant l'attentat terroriste et présentant ses condoléances aux familles des victimes, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.
Pour sa part, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, s’est dit consterné après l’attentat. "Le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a appris, avec consternation, l'attentat meurtrier", selon un communiqué de la présidence congolaise.
Réitérant son engagement aux côtés de la Turquie dans la lutte contre le terrorisme, le président Tshisekedi "apporte son soutien au Président Recep Tayyip Erdoğan, au peuple turc et présente ses condoléances aux proches des victimes", indique le même communiqué.
Une explosion survenue, dimanche, sur l'avenue Istiklal dans le centre d’Istanbul a fait six morts et 81 blessés. Selon le gouverneur d'Istanbul, Ali Yerlikaya, l'explosion s'est produite vers 16 h 20 heure locale (13 h 20 GMT).
Avant de s’envoler en direction de l'Indonésie, où il participe au 17e Sommet du G20, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que l'attentat à la bombe "a des relents de terrorisme", ajoutant que "le pays ne s'inclinera pas devant le terrorisme et que tous les auteurs de l'attentat seront identifiés".